Devil May Cry 4
| Genre : Beat'em all Editeur : Capcom Développeur : Capcom Concepteur : Hideaki Itsuno Texte Français Voix Anglaises |
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Devil May Cry 4 marque l'arrivée du séduisant chasseur de démons sur la nouvelle console de Sony avec des graphismes à couper le souffle dans un univers allant du vieux château perdu dans sa montagne jusqu'aux forêts tropicales... Malheureusement pour notre vedette au manteau rouge, ce volet se passe (longtemps) après les 3 premiers jeux, et le temps (ou le studio) lui ont changé sa silhouette de tombeur américain pour celle d'un bucheron canadien... Et vu que Dante a pris un sacré coup de vieux, la relève est assurée par un jeunot dont on ne sait rien à part que "le sang de Sparda coule dans ses veines"...
Le scénario raconte donc les amours de ce nouveau venu et Papi Dante ne sera disponible qu'au milieu de l'aventure (quand l'autre peigne-cul se sera fait latté).
Le studio a donc concentré ses efforts sur le visuel du jeu (très réussi) avec des adversaires extrêmement soignés, des cinématiques à la pelle, malheureusement pour ce qui est de l'histoire, bah qu'est-ce qui fou là Dante ?
Les vedettes des 3 premiers volets passent en figurant dans les vidéos mais rien ne les relies vraiment à ce nouvel univers, et le jeu a donc été entièrement pensé pour le jeune Nero puis quelques éléments ont été aménagé pour Papi Dante.
Pour la jouabilité, 2 modes de difficulté vous sont proposé dès le début qui sont le mode "Humain" et le mode "Chasseur de Démons" qui correspondent à un mode Très Facile et Difficile car l'écart entre les deux est énorme (On a voulu se la péter en commençant par le mode Chasseur de Démon, on en a chié).
Etant donner que le jeu est sensé regrouper les histoires de Nero et de Dante dans la même durée de jeu que les autres Devil May Cry, les combats obligatoires et les Boss sont très nombreux à tel point que ça en devient parfois légèrement répétitif.
Les parties de plate-forme sont assez délicates et pas toujours bien réglées car la caméra s'affole quand vous tentez de sauter à un endroit qui n'a pas été prévu pour.
Et pour la difficulté des Missions Secrètes, on n'en avait jamais vu d'aussi chiantes.
Coté défoule, le petit Nero ne possède que son épée, son flingue et sa mimine. On a donc rapidement fait le tour du perso et il faut tout de même se le coltiner pendant la moitié du jeu avant que le dieu Dante n'arrive avec ses styles et son arsenal !
Ce jeu est donc focalisé sur le visuel avec un scénario à l'eau de rose réservé aux ados en manque d'amour, et pour les acharnés il faut avoir le courage de passer la moitié du jeu avant de pouvoir commencer à jouer.
FleurdAnis