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La Culture Japonaise
(Tamaya, Komuso, Sazanka, Tsubaki, Shakuyaku, Botan, Onigiri Sensei et Arche de Yamato)

Les feux d'artifices
(Tamaya)

Au XVIIe siècle, les premiers feux d'artifices voient le jour au Japon, et parmi les meilleurs artificiers de l'époque se trouve Yahei Kagiya. Alors que le choléra frappait le pays, Kagiya organisa un grand feu d'artifice sur la rivière Sumida pour remonter le moral du peuple. Ce festival devint une véritable fête nationale et aujourd'hui encore, a lieu chaque année.
Un des jeunes apprentis de Kagiya, Seikichi, décide alors d'ouvrir sa propre manufacture, l'entreprise Tamaya. La rivalité entre les deux artificier permit un progrès considérable des techniques de feux d'artifice à la joie de tous, si bien que les spectateurs prirent l'habitude de clamer le nom des deux entreprises à chaque fusé lancée.
Malheureusement, en 1843 une fusé explose dans l'entreprise Tamaya, mettant le feu à toute la ville. L'entreprise détruite, Seikichi fut chassé de la capitale et la compagnie Tamaya fit faillite peu de temps après. Malgré tout, les noms de Tamaya et Kagiya restent gravés dans les mémoires et font partie intégrantes de la culture japonaise.

Les fleurs japonaises
(Sazanka, Tsubaki, Shakuyaku, Botan)

Le Sazanka et le Tsubaki sont deux variétés de camélia poussant en asie, un symbole très fort au Japon, surtout dans la période Edo.
Le Sazanka est aussi appelé "Camélia d'automne" et fleurit généralement au début de l'hiver.
Le Tsubaki est la variété la plus répandu de camélia et fleurit au mois d'avril.
La particularité du Sazanka à fleurir avant le Tsubaki peut ainsi expliqué la différence d'âge entre les deux sœurs dans Okami.

Le Shakuyaku et le Botan sont deux variétés de pivoine, poussant notamment en Chine où elles sont associées à la ville de Luoyang.
Le Shakuyaku est aussi appelé "Pivoine Arbustive" et est principalement appréciée comme ornementale.
Le Botan est aussi appelé "Pivoine Herbacée" et est plutôt utilisé dans le domaine médicinal.
Le lien entre la pivoine et la Chine laisse à penser que cette famille de sœurs aux noms fleuris qui parcourt le jeu à la recherche de ses origines est belle et bien chinoise.

La nourriture japonaise
(Onigiri)

Le Onigiri est un en-cas traditionnel japonais constitué de riz et fourrés le plus souvent d'une umeboshi, une petite prune séchée extrêmement salée.
Cette petite prune desséchée enveloppée d'une pâte onctueuse pourrait certainement avoir un lien avec la double personnalité de Onigiri-sensei...

Les moines bouddhistes Komuso
(Komuso)

Les Komuso étaient des moines bouddhistes zen de la secte Fuke dans la période Edo, de 1600 à 1868.

Ces moines portaient un panier en osier retourné sur leur tête pour symboliser l'absence mise en valeur de soi-même, et jouaient du Shakuhachi, une flûte traditionnelle japonaise, pour accompagner leur méditation.
Cette flûte en bambou et le fait qu'ils masquaient leur visage entraîna une grande confusion à la fin de l'aire Edo entre les véritables moines Komuso et les espions du shogun qui prenaient leur apparence, si bien que la secte Fuke fut dissoute et le Shakuhachi interdit.

Le Yamato
(Arche de Yamato)

Le Yamato a été le plus gros cuirassé japonais jamais construit.
Son chantier débuta le 4 novembre 1937 sur les chantiers navals de Kure, fut mis à l'eau le 8 août 1940 et il entra en service le 16 décembre 1941.

Il participa à de nombreuses batailles et réussi entre autre à couler à lui seul un porte-avion américain. Plusieurs fois touché, il fut à chaque fois réparé, jusqu'à sa dernière mission, l'opération Ten-Go, dans le contexte de la bataille d'Okinawa, début avril 1945. Il devait effectuer une mission suicide en causant un maximum de dégâts à la flotte américaine avant d'aller s'échouer pour servir de batterie côtière et finalement faire sauter le navire.
C'est ainsi que le 6 avril, le Yamato quitta le port de Tokuyama avec son escorte. La flottille fut alors repérée par des sous-marins puis bombardée par 386 avions. Ainsi, le Yamato, frappé par au moins 8 bombes et 13 torpilles, explosa à 14 h 20 et coula à 200 km d'Okinawa.

L'épave gît aujourd'hui encore à 300 m de profondeur, coupée en deux au niveau du magasin de la tourelle avant qui a explosé, et a été explorée en 1985 et 1999.